James Blish - Villes nomades - Denoël - Présence du
futur
XXXIIe siècle : Le jeune Chris deFord se retrouve embarqué
accidentellement dans la ville de Scranton. Comme d’autres cités, grâce à l’invention
d’un dispositif antigravité, elle quitte la Terre dominée et appauvrie par une
bureaucratie politique. Toutes vont chercher leur moyen de subsistance dans l’Univers
en établissant des contrats industriels temporaires avec d’autres planètes. A l’intérieur
de ces métropoles une sélection impitoyable sépare les « citoyens » c'est-à-dire
la frange de population réputée employable des autres, qualifiés de « passagers ».
Les premiers bénéficient d’un traitement de longévité accrue, les seconds s’épuisent
dans les taches les plus pénibles. Le maire peu scrupuleux de Scranton noue un
arrangement avec New-York en se délestant de quelques centaines d’indésirables
dont le jeune Chris. Cela sera la chance du jeune homme.
En dépit d’un intéressant
postulat de départ, Villes nomades et son pitch digne d’un pulp restent
très en dessous des standards établis par Herbert, Farmer, ou Banks. On notera la
première apparition du maire John Amalfi.
2 commentaires:
"En dépit d’un intéressant postulat de départ, Villes nomades et son pitch digne d’un pulp restent très en dessous des standards établis par Herbert, Farmer, ou Banks."
Il faut aussi dire que le cycle de Blish accuse son âge (d'or).
Il reflète ce qu'était la sf de l'époque, avec des ambitions plus limitées que celle des années 60-70 (Herbert, Farmer), et au-delà (Banks).
C'est vrai, j'avais envie de le sortir de la naphtaline, en attendant la suite …
SV
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