mercredi 15 janvier 2025

Derrière le grillage 1

Guillaume Chamanadjian, Iuvan, Sébastien Juillard - Derrière le grillage 1 - Dystopia

 

 

 

« L’enfance, ce grand territoire d’où chacun est sorti ! D’où suis-je ? Je suis de mon enfance. Je suis de mon enfance comme d’un pays… »


Antoine de Saint Exupéry

 






Préface
NoirPunk de Chamanadjian > collages de 
Lise L.
Interface 1
CANT de luvan > dessins de 
Lia Vesperale
Interface 2
Kawaakari de Juillard > têtes de chapitre de 
Elvire De Cock
Postface

(Préface, Interfaces et Postface : Xavier Vernet)

 

 


Derrière le grillage est un projet littéraire soumis à un financement participatif comportant trois nouvelles ou novella et un paquet paratextuel préface/postface/interfaces que je prends la liberté de renommer récit introductif car il me semble que l’ami Xavier auquel je dois ce service de presse vient de franchir un pas décisif en se faufilant dans une trouée de grillage qui l’introduit désormais dans le Jardin statuaire des littérateurs il faut dire que son autobiographie à l’émotion contenue fruit d’un deuil interminable m’a rappelé un article sur Saint-Exupéry le journaliste avançait la thèse que Le petit prince ne s‘apparentait pas à une anomalie au sein d’une œuvre grave parfois sentencieuse mais que les thèmes de la responsabilité et de la solidarité proférés ad nauseam y compris pendant la seconde guerre mondiale reposaient sur une unique clef de voute le lien entre les hommes et que ne voulant pas se désavouer alors que tout se déliait sous ses yeux il avait restauré le lien fondamental indestructible celui de l’enfance voilà à mon sens la voie directrice de l’ouvrage cette annexe d’une zone pavillonnaire quelques box un bac à sable et un jardin au-delà c’est l’ Alamo et la cuisine des Tontons flingueurs de l’éditeur pas seulement l’ultime refuge mais aussi la (re)découverte d’un univers auquel il convie comme chef de bande toutes les plumes de son quartier

 

Microprocesseur fictionnel

les autrices et auteurs ne sont pas inconnus des «  Dystopiens » Iuvan en particulier a publié chez La Volte débutons par NoirPunk de Guillaume Chamanadjian mon texte préféré parce que le plus « classique » de cette anthologie fiévreuse il nous transporte dans un futur Gibsonien où Myriam est une cyber enquêteuse quasi clone du major Motoko Kusanagi figure de la franchise Ghost in the Shell elle travaille en freelance pour Europol et dans ses loisirs pour oublier son monde bientôt le nôtre couleur télé calée sur un émetteur hors service où l’on troque des kilowatts pour s’alimenter elle bascule dans un jardin virtuel (celui de Xavier Vernet évidemment) dont elle peaufine les détails quant soudain son contact dans le conglomérat la tire de son refuge pour la relancer sur un dossier mort-né celui d’un hacker nommé Yagami problème no 1 il a refait surface problème no 2 son nom est celui d’un personnage de fiction inventé autrefois par Myriam et quelques copains copines dans un ouvrage intitulé NoirPunk quel plaisir si comme moi le passage suivant réveille chez vous le souvenir nostalgique de Neuromancien « Le sifflement était caractéristique, on l’appelait le coil whine. Le gémissement des électrons qui se divisaient au sortir des câbles pour s’agglutiner dans des dizaines de circuits. Interrupteur sur « on », tension, stridulation. Les ventilateurs se mettaient en route. Avec la chauffe, le bruit devenait un chuintement. Quelques minutes d’attente, tympans saturés. » une excellente entame

 

je saute directement sur la novella de Sébastien Juillard qui transpose le jardin dans un espace en friche de Shinagawa un quartier de Tokyo rempli d’herbes folles de statues et de containers plusieurs histoires s’y déroulent celle d’une détective revenue sur les lieux quinze ans après le décès de son père (« […]mort dans un souffle d'éthanol incandescent, sur un tronçon d'autoroute réformé, où chaque vendredi soir, il s'efforçait de lisser, à 200 km/h, un pli au cœur que personne n'avait su voir »)  celui-là même qui avait loué un de ces réceptacles en acier pour en faire son atelier ou celle d’un artiste de l'ère Genroku à l’origine des sculptures voir celle de Takemura Ayame une jeune femme victime d’une amnésie au total étranges et fascinants récits sur l’impermanence des identités dans un monde où les progrès de l’ingénierie génétique redonnent vie au mythe ancien de la réincarnation je garde pour la fin Cant comme Cantos le long poème en prose de Iuvan où chamanes et druidesses pourfendent le langage dans un cryptolecte où je me suis parfois perdu me raccrochant en guise de bouée de sauvetage à Borges « Dans un poème ou dans un conte, le sens n’importe guère; ce qui importe, c’est ce que créent dans l’esprit du lecteur telles ou telles paroles dites dans tel ordre ou selon telle cadence. »

  

du très bon du bon de l’énigmatique un paratexte qui se fond dans le texte de l’autofiction qui croise de la fiction j’attends le tome 2


121 commentaires:

Christiane a dit…

Alors lat, ça donne envie !

Christiane a dit…

Anonyme a dit…

”débutons par Noir punk de Guillaume Chamanadjan..”
Une petite coquille,c’est Chamanadjian.
Vous allez me dire rien n’est parfait en ce bas monde.
Sympa comme initiative ce ”Derrière le grillage ”

Biancarelli

Christiane a dit…

Donc le livre n'est pas encore paru mais on peut contribuer à son apparition en cliquant sur le site de l'éditeur. Xavier, trest sympathique.

Soleil vert a dit…

Corrigé oups merci

Anonyme a dit…

Il me semble que le Neuromancien a plus que vieilli….L’auteur n’´a d’ailleurs commis que ça…

Anonyme a dit…

>Christiane "Alors là, ça donne envie !" ça m'a plu c'est vrai mais attention c'est pointu
>MC Vieilli où pas Neuromancien reste une pierre angulaire dans l'histoire de la sf. Gibson a écrit pas mal d'autres romans, mais je n'ai pas suivi sa production
SV
.

Christiane a dit…

J'aime bien le dessin en grisé. Sa calme géométrie. Une porte ouverte. Du vivant dans les petites masses sombres. Trop tôt pour lui donner un nom.

Christiane a dit…

Ce jardin semble avoir beaucoup d'importance. Le lieu secret des enfants. Un terrain d'aventure. Plus tard il est peuplé d'ombres (Verlaine).
Le jardin, c'est un lieu conçu par des hommes pour changer le visage de la ville mais c'est aussi, à la campagne, un lieu à soi pour faire amitié avec les plantes, les arbres.
Une allée peut devenir jardin peuplé d'oiseaux et d'insectes. Près de chez moi, l'allée Samuel Beckett, toute proche de la maison où il vivait le dernier temps de sa vie. Il s'échappait jusqu'au parc Montsouris en de longues promenades pensives.
Dans ce parc habite un petit héron cendré. Les mouettes viennent chercher querelle aux canards.
Au fond du parc, un jardin potager protégé par des grilles basses et à certains endroits une végétation libre tout fouillis. Plein de statues aussi. Jazzi en avait parlé dans son magnifique livre des jardins.
Et puis les générations y échangent leurs rêves....
Colette dans son dernier livre regarde les enfants depuis ses fenêtres au Palais Royal. "Le fanal bleu". Je garde précieusement un exemplaire de 1949.
"Une fois, deux fois, trois fois, me détournant du livre ou du papier bleuté vers le préau magnifique dont la vue m'est consentie, j'ai pensé : "Les enfants du Jardin cette année sont moins criards" (...)
Ce n'est pas demain, ni cette année, que nous aurons, nous autres personnes à peu près détruites ou en chemin de l'être, nous autres un peu serrées entre nos murs, coincées entre l'armoire-bibliothèque et le bureau, assiégées par le bruit des pas sur le plafond, celui des semelles de bois sur les marches de l'escalier par delà le mur, - non, ce n'est pas demain que Paris nous fera cadeau d'un ou deux "Jardins d'adultes". Parant au plus pressé, il faudrait d'abord des "Jardins d'enfants", j'en tombe d'accord. Où prendre le terrain ? Je ne suis pas dupe de l'indigence : quand Paris veut des terrains libres, il les trouve. (...)
Tout m'est spectacle ici, et surtout les enfants."

Anonyme a dit…

Montsouris parc erotik, et puis quoi encore ? À noter que le Bourdellr, la seule statue de valeur du parc, ne s’y trouve pas. Et pour cause, elle est habillée !

Anonyme a dit…

Bourdelle

Anonyme a dit…

Enfin , devant ces tas de chair façon Marianne III, qui n’ont jamais rien inspiré à personne qu’ un sentiment de lourdeur éléphantesque et d’accablement devant l’ennui qu’ils dégagent, il est difficile de ne pas remarquer le Bolivar, même s’il semble perdu la, sur cette hauteur hélas privée du Bardo . Et devant cet effort de toute une vie, les gonflettes sculpturales paraissent bien méprisables…

Anonyme a dit…

ces gonflettes

Christiane a dit…

Avec le temps, l'indifférence des promeneurs et la profusion des plantes, des arbres
avec la pluie, les mousses, l'usure
ces statues sont devenues des rochers des masses minérales dans le paysage
des pierres anonymes
Mais elles ont été pour ces sculpteurs en herbe des moments de bonheur
Un peu comme dans un atelier où, sur des sellettes, sèchent sous un chiffon humide des esquisses de sculptures. Elles ne deviendront pas l'œuvre du siècle.
Il faut juger en promeneur rêveur et non en examinateur bougonnant.

Anonyme a dit…

Plus des rochers qu’autre chose, je le crains ! Et l’examinateur bougonnant ne peut s’empêcher de faire des comparaisons fâcheuses avec par exemple Le Luxembourg, ou certaines statues des Tuileries….

Anonyme a dit…

Puis/je dire que son Dune est une catastrophe,,sauf pour quelques plans dont le ver des sables. Après, on peut sauver Éléphant Man et Mullholland Drive, qui n’est pourtant pas le chef d’œuvre annoncé par JJJ…

Anonyme a dit…

”Les livres partagent avec les tout petits enfants et les chats le privilège d’être tenus,des heures durant,sur les genoux des adultes ”.Pascal guignard

Christiane a dit…

Mais je comprends ce que cherche Quignard dans cette pensée : le silence ouaté, tiède d'une présence endormie. Un être aimé -chat ou enfant - présent et absent. Juste une confiance endormie, celle d'un être qui vous aime et qui en cet instant ne vous demande rien d'autre que d'être apaisé et de l'accueillir.
Un livre peut-il être cette présence ? Il nous dérobe à notre enroulement, à notre torpeur. Il vient par son écriture s'insinuer dans vos pensées, les accompagner comme volute, peut-être les modifier ou se rétracter et fuir.
C'est un être qui vient à vous, le dédoublement d'un écrivain, sa trace d'écriture. C'est un leurre. Lui est ailleurs, dans sa vie.
C'est donc une écriture qui est posée sur vos genoux, une pensée qui a creusé son chemin dans l'imaginaire de l'écrivain. Une parole qui flottait là quelque part cherchant un être humain où se poser. La découvrant par la lecture vous voici son nouveau partenaire. Qu'allez-vous en faire ? Quelle place allez-vous lui donner dans votre vie. La voici déjà qui gémit alors que vous fermez le livre et que vous le glisser entre deux autres sur une étagère ou sur une pile quelque part.
Mais dans votre mémoire déjà elle fait son nid, cette pensée cachée dans le livre. Voilà qu'elle vous habite, qu'elle demande à surgir, à être transmise, à retrouver son essence volatile.
Un ciel à la Wim Wenders comme dans "Les ailes du désir". Ces anges perchés sur les toits de Berlin qui écoutent les pensées des gens qui passent...

Anonyme a dit…

L’Anonyme Quignardesque n’est pas moi. Pour le reste , quand je dis qu’on peut sauver ces films, ceci n’implique pas du tout que je les trouve mauvais, seulement un peu en deçà du chef d’œuvre , et ceci vaut pour Mulholland drive avec ses lesbiennes contrariées par un scénario rébus. Et Dune. Pour Éléphant , c’est différent. J’ai marché comme tout le monde quand je l’ai vu , mais j’ai craint de ne plus être dupe en le revoyant. D’où ma réserve. Et on n’a pas abordé le cas de Twin Peaks, un comble ici , que je trouve une série fort réussie. Voilà ce que je puis dire sur David Lynch, en tenant compte qu’il n’était pas le maître du montage de Dune, comme Hitchcock ne le fut pas pour Topaz. Bien à vous. L’homme dont le sentiment d’étrangeté ne se réduit pas au seul « esoterisme« . Qu’y a-t-il d’ailleurs d’ ésotérique dans une dirigée basique? il faudrait que vous me l’ expliquiez.

Christiane a dit…

Cela est évident. Vous n'auriez jamais cité Pascal Quignard !

Anonyme a dit…

Ésotérisme suppose quelque chose de caché, Pouvez-vous me dire ce qu’il y a de caché dans la vie d’une dirigée laïque du Père Maunoir en Bretagne au 17eme siècle?

Christiane a dit…

Aucune idée mais vous allez trouver. Cherchez bien.

Anonyme a dit…

Je crois que Dumezil pense à quelque chose de plus proche de la Pythie selon Valéry qu’aux écrivains…

Anonyme a dit…

Vous me direz que c’est un poème, oui, mais il capte bien la voix..,

Anonyme a dit…

( Quignard aimer un enfant ? Ça ne risque pas de lui arriver.. )

Anonyme a dit…

Lu hier Malestroit, de Jean de St Cheron. Sorte de vie de Mère Yvonne de Malestroit, personnage de la première moitié du vingtième siècle mais baroque à bien des égards. Le dossier n’est officiellement pas ouvert, mais ça donne envie d’en savoir plus…

Anonyme a dit…

Et aujourd’hui une étude sur la Cinquième Colonne qui vient de paraître. Le jour et la nuit..,

Christiane a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Le livre de la semaine ”Malestroit” sur rcf.fr. Faut déjà savoir que c’est un monastère breton, pour ceux qui ne le sont pas.

Libraire

Anonyme a dit…

Pas tellement pour la Cinquième Colonne. C’est une bonne synthèse de niveau DEA. Pour Yvonne de Malestroit , on peut être perplexe…

Anonyme a dit…

Je parlais moins du mobile de la vocation que d’une certaine spiritualité à la fois très baroque et très solide. Cette solidité, On la quand elle construit l’hôpital ou quand elle choisit la Résistance des 1941. Mais les miracles eux restent fondamentalement baroques; bilocation exacerbée par le conflit, fleurs en gd nombre, etc,

Anonyme a dit…

Ce qui n’est pas hallucinant mais interroge, c’est son départ forcé pour l’ Allemagne et son retour à Paris par la Prière de quelques uns des siens, entre autres faits mémorables….

Anonyme a dit…

La c’est la parution de sa vie ( je ne lis pas que des vieilleries) par un spécialiste de Malraux! De vie, il n’y en avait pas jusqu’ici. Simplement des Archives publiées. Et la volonté de comprendre Yvonne de Malestroit, personnage rencontré lors de conversations familiales, mais dans une perspective résistante et jamais miraculaire.

Anonyme a dit…

Signalons à SV la parution.de l’emblématique BD des Aventures de Flash Gordon version francisée de l’americain, de 1930 à sa première fin. Elle n’est pas facile à trouver, mais certains tomes valent le déplacement. Bien à vous. MC

Anonyme a dit…

Et ceci aussi: j’étais cette nuit dans un Paris de rêve, autour d’un bar que je n’ai pas fréquenté depuis vingt ans ( il existe bien mais est aujourd’hui fermé !) . La, il était repris et paraissait ni tout à fait le même ni tout à fait un autre, et j’observais de l’extérieur les différences. Soudain l’un des garçons ; » Monsieur , je vous ai servi un Sprite, je m’en rappelle ». J’entrai donc . Et la conversation ( avec qui? ) se mit sur des nouvelles de K Dick qu’il avait paraît-il détruites. Je n’ai pas compris, ou ne me suis pas souvenu, si l’interlocuteur en question en avait un exemplaire ou les avait lues.C’est alors que Gasp, je me suis réveillé!

Anonyme a dit…

Flash Gordon, dans les bonnes Maisons de la Presse. Détail’ oublié.

Anonyme a dit…

Spiriz n’est pas Sprite!

Christiane a dit…

"autour d'un bar"... comme un mouvement circulaire... Formidable texte entre rêve et mémoire. L'emploi de cet adverbe isolé le narrateur dans un monde flottant. Une constante distance avec la narration.
Les scènes qui suivent sont tellement réelles que l'on finit par entrer dans cet espace. Mais qui est rencontré ? Qui parle ? Seuls le dialogue traverse la brume du rêve. Et puis ce bar est à la fois le même et pas tout a fait le même. La référence à K. Dick ouvre le mystère sur un monde SF qui le valide.
Je prends comme ça vient : un très bon texte.
Spiriz... Un bar de polar et de noctambules. On dirait une toile d'Edward Hopper, pas l'univers de Modiano, un peu celui d'Echenoz, de D. Lynch... Ces rêveurs mélancoliques qui aiment marcher dans les villes à l'heure où tout vacille. Sommeil, ivresse, rêves...

Anonyme a dit…

Si le Spritz est parfois, dans la réalité, servi à un noctambule, c’était un bar que je n’ai fréquenté que dans l’état diurne. Et il me semble que le rêve prenait cette dimension en compte. Il faisait jour. Grand merci pour les grandes ombres convoquées au chevet de ce modeste récit de rêve..,

Ed a dit…

Ton style est incroyable. RIen à voir avec le genre littéraire que tu chroniques ici, mais tes phrases interminables - dans le bon sens du terme ! - qui embarquent le lecteur me rappellent le style de Paul Auster dans 4 3 2 1. Il y a une force qui se dégage de ton écriture ! Bravo.

Anonyme a dit…

Bon je suis Hopper, Modiano, Echenoz( un peu) , et Auster. Comme disait quelqu’un de par chez moi, assimilé à Eschyle, la Villemarque , et quelques autres à la suite de sa « Vie de Salaun , « cela dérangerait-il que ce soit très bêtement de moi ? »

Anonyme a dit…

Pour autant que les puissances du rêve ne me trahissent pas, j’étais dans la rue. quand vint l’appel du Garçon . Et la discussion sur K Dick ( avec qui? Je ne sais) ne m’a pas fait m’approcher du bar. Bref, pas d’analogie semble-t-il avec le Hopper de Cantini…

Soleil vert a dit…

Salut ED et meilleurs vœux
"Ton style est incroyable. RIen à voir avec le genre littéraire que tu chroniques ici, mais tes phrases interminables - dans le bon sens du terme ! - qui embarquent le lecteur me rappellent le style de Paul Auster dans 4 3 2 1. Il y a une force qui se dégage de ton écriture ! Bravo."

Ca m'est venu comme ça, je n'avais pas de référence en tête (je n'ai pas lu ce texte d'Auster, est ce que Joyce a écrit comme cela ?) Il y a un emprunt à Gibson que je n'ai pas cité parce c'est une phrase culte : "couleur télé calée sur un émetteur hors service"

Merci !

Soleil vert a dit…

Sinon en poésie, la disparition de la ponctuation a été initiée par Apollinaire

Soleil vert a dit…

>MC ? "Signalons à SV la parution.de l’emblématique BD des Aventures de Flash Gordon version francisée de l’américain,"

Oui le style sublime d'élégance d'Alex Raymond que j'ai un peu retrouvé chez John Buscema. Moebius complète mon panthéon personnel.

Christiane a dit…

Merci, Soleil vert.

Anonyme a dit…

Malestroit, suite. Le livre de St Cheron parle gentiment des « ouvrages d’archives » de René Laurentin. Ce qui a fait ressurgir, au hasard d’un rangement , quelque chose de lui sur les « bilocations » que j’avais acheté mais non ouvert. Je l’ai commencé hier . Bel exemple de littérature ecclésiastique….et des rencontres auxquelles vous expose la présence prochaine d’un setter et de sa patronne dans vos appartements!

Christiane a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Oui on dirait qu’il y a une frilosité religieuse, ici bas,concernant les miracles . Trop de miracles tuent les miracles peut- être. Je pense que le surnaturel a perdu de son sens premier, il n’a rien à voir avec le sensationnel. Chacun se fera son opinion.
Pourtant,l’invisible, y compris dans les romans SF,peut-être une réalité beaucoup plus réel que le visible.
Libraire

Christiane a dit…

Oh que j'aime les commentaires signés. Merci , Libraire..

Les miracles ?
Le surnaturel ?
Est-ce le même imaginaire ?
Le miracle renvoie pour moi à la volonté de Dieu. Et là, je bloque ! Car cette notion fait entrer dans la croyance à l'existence d'un Dieu qui agirait sur le destin des hommes par des préférences, protégeant certains et pas d'autres selon son bon vouloir. Et je déteste cette idée de diviser pour régner, cet acquiescement à une loi divine inique.
Le "surnaturel" est plus intéressant. C'est ce qui ne peut être expliqué et qui peut rester ainsi, illogique, immense autant dans l'effroi que dans la lumière. Il fait appel à un autre agencement des lois du cosmos, pas forcément à la volonté et à l'action d'un Dieu. Il est proche du hasard, étonne, laisse perplexe, fait rêver à un autre monde, inconnu...
Tout cela en dehors de l'existence de cette religieuse, Résistante et soignante.
J'ai abandonné cette piste de réflexion lancée par MC. et même effacé mes commentaires et recherches à ce sujet tant j'ai été bouleversée par cette rêverie apparue anonymement, belle, insolite, à laquelle, "imprudemment", Ed et moi, pour étayer notre admiration, avons fait quelques rapprochements avec un ou deux écrivains, une toile. J'écris "imprudemment" car l'auteur de ce mystérieux commentaire en a pris ombrage.
Résultat : j'ai décroché des dialogues en cours , même celui sur le jardin "derrière le grillage" - Livre resté en attente car non paru, donc non lisible.
Cela fait beaucoup d'opacité sur cette page.
Et voilà, Libraire, que tel un lutin, vous venez percer la brume des mots. Soyez-en remerciée.

Anonyme a dit…

Ce n’était pas une « piste de.reflexion », mais une de mes lectures, Christiane. Maintenant pourquoi ai-je lu ce Laurentin bilocatoire???Toutes les questions attendues n’y sont pas posées….

Anonyme a dit…

Et il me semble que St Cheron, par comparaison, en ôte plutôt qu’il n’en ajoute….

Christiane a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Si vous voulez. MC

Christiane a dit…

Ah, c'est bien quand vous signez !

Anonyme a dit…

SV: oublié de vous dire que Flash G en est au tome 14 ( Bd des Dimanches!) Après , on aura les semaines! Bien à vous. MC

Anonyme a dit…

Christiane. Vous ai répondu sur Claudel in Malzberg. MC

Christiane a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Christiane a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Christiane a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Vous auriez aimé qu’Yvonne de Malestroit tourne dans un porno? MC

Christiane a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Je n’en ai pas parlé de crainte d’en rajouter, mais ces traits figurent dans St Cheron , qui les emprunte peut-être à Laurentin, Je n’en ai pas parlé, parce que ces œuvres de Charité féminine ont une ancienneté qui n’est pas niable. En fait, elle se comporte comme une Sainte du Dix Septième siècle. À l’inverse, j’ai insisté sur le reste à cause de son côté baroque premier dix septième siècle; apparition de fleurs multipliées, bilocations (dont certaines discutables). Dans le cas des fleurs, il est tout de même frappant de voir qu’elles ne figurent sous cette forme que dans un manuscrit antérieur des années 1660 qu’elle n’a pas pu lire. Simplement « La Vie de Catherine Danielou » de Maunoir, pas moins. On serait je crois frappé de cette concordance.Je m’excuse pour l’Anonyme II si Malestroit n’est pas un titre assez clair. C’est le titre de St Cheron et je n’y ai rien changé. En revanche, je trouve pertinente la distinction miracles/surnaturel. Tant pis si ça bloque chez qui je sais….
MC

Anonyme a dit…

Mille pardons! Distinction frilosité religieuse et miracles ! MC

Christiane a dit…

Ah, c'est sympa votre réaction. Oui, j'aime distinguer surnaturel et miracle. J'aime que le mystère reste mystère.
Je me demande, surtout aujourd'hui, comment les suppliciés des camps d'extermination vivaient leur rapport à Dieu. Que de prières ou de reproches ont dû monter vers le ciel.
Il est possible que cette idée de "Dieu est mort" ait germé lors de cette horreur, de cette solitude absolue.
L'homme peut-il concevoir un Dieu qui ne le verrait pas, qui ne l'entendrait pas, qui ne le vengerait pas ?
L'athéisme est reposant. Au moins, rien n'a de sens. La vie est un hasard. L'homme peut être merveilleux ou horrible, ange ou démon.

Ce qui est bien c'est qu'on peut vous dire ce que l'on pense. On sait que vous répondrez. Vous n'êtes pas comme Dieu. Lui il est autiste.



Anonyme a dit…

L’Abbe Tanguy et son vicaire sont morts à Buchenwald, et je n’ai pas l’impression que la foi l’ait déserte. De Tanguy, on a sa propre défense, sans illusion mais non sans panache, prononcée devant le Tribunal Militaire Allemand. Il avait abrité au moins un aviateur. et la chose s’était sue dans ce joli pays de Pont Aven… Vous trouverez in extenso cette Défense, qui en impose encore, dans un livre de René Le Guenic, qui s’est consacré à la Resistànce Bretonne.. Je retrouverai le titre ultérieurement. La mort de Dieu, je veux bien, mais le plus tard possible!

Anonyme a dit…

MC

Christiane a dit…

Comment faites-vous pour croire en Dieu ?

Christiane a dit…

Rennes inondée. J'espère que vous ne subissez pas cette montée des eaux, MC.

Pour en revenir à Dieu, la fin d'un poème de Baudelaire ( La passante) dit pour moi cette rencontre.

"Un éclair... puis la nuit ! - fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître
Ne te verrais-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais
O toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !"

Anonyme a dit…

Non, je ne subis pas cette montée des eaux, du moins pas avant demain. Pour le reste, j’ai du vous citer ce Conte de Le Braz: la Vie qui va et vient avec la mer. Vous croyez que je crois ? Je ne le sais pas moi-même. Certains jours oui, certains jours non. Mais il est bon de savoir , et ceci passe largement au dessus des Papes etc, qu’il y a eu des exemples, des possibilités si vous préférez. Que ces exemples reprennent ou non certaines trajectoires périlleuses. Qu’ils débouchent parfois sur ce qui pourrait être un Autre Monde. Je suis beaucoup plus prudent la dessus qu’on veut bien le suggérer. Je n’en écarte pas à priori la possibilité, c’est tout. Bien à vous. MC

Anonyme a dit…

Jours: lire semaine.

Christiane a dit…

J'aime bien votre réponse. Elle me rappelle quelqu'un qui m'a dit ces choses-là, il y a longtemps. Mais c'est comme un fantôme, le temps l'a englouti mais pas sa voix.
Je ne connais pas ce conte de Le Braz. Mais je cherche en fonction de ce mouvement de marée que vous citez.
C'est difficile de départager ce qui vient de l'enfance, de ce qu'on nous a dit, de nos lectures, des sermons du dimanche, des psaumes et des prières répétés dans les rites ... de ce qui serait une vision personnelle de Dieu.
Peut-être inventons-nous tout cela pour échapper à ce que nous savons : nous allons mourir, un jour. Et cette mort est bien la clé de ces croyances. La mort est terrifiante quand on la fixe mais l'homme est capable de ça : savoir qu'il va mourir et c'est une prévision essentielle dans sa vie.
Ces croyances - et la religion chrétienne n'est pas la seule - , ont toutes leur raison d'être de ce qui viendrait après la mort comme pour dire : ce n'est pas fini...

J'espère que la montée des eaux vous épargnera demain.

Christiane a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Christiane a dit…

J'aime dans votre réponse le fait de ne pas être comblé pour se tenir éveillé, attentif, pour ne pas prendre ses aises complètement . La foi reste un risque, une chance et un risque. Un assouplissement intérieur jusqu'à de décrisper.
Laissons faire le temps...
En attendant il y a les autres. ( Et heureusement la race humaine n'a pas disparu de cette Terre.

Anonyme a dit…

Le Conte de Le Braz est différent. Il ponctue la progression de la Mort par celle de la Marée, en un jour, et s’achève avec le jusant. Dans le cas qui nous occupe , il y a nécessairement une multitude de Marées hautes,,basses, étales , et que sais-je encore. Et l’objet n’est pas le même. La Mort n’est pas la Foi..,À supposer que je l’aie, bien entendu!

Christiane a dit…

Exact, "la mort n'est pas la foi".
La foi ? Un lien avec l'invisible habité...

Anonyme a dit…

Conte de Le Braz: comprendre conte de Marc’harid Fulup, ou de Lise Bellec, ses meilleures conteuses. On a de Marcharid ce joli mot sur le maître de Le Braz, qui la lui fit découvrir; « Après tout, c’est nous qui avons fait Luzel! » Ainsi en est-il pour Le Braz…

Christiane a dit…

Rien compris.

Anonyme a dit…

Dit autrement quoique ce ne soit pas un logogriphe. Les conteuses de Le Braz étaient les mêmes que celles de son maître François Luzel. On pouvait les croire peu soucieuses de ce qu’elles racontaient .Et voici que le mot de Marcharid Philip, lors d’une cérémonie d’hommage à Luzel, montre qu’elle se rend parfaitement compte de l’enjeu: « Après tout, c’est nous qui avons fait Luzel !» Elle aurait pu dire la même chose pour Le Braz!

Anonyme a dit…

On peut certes dire qu’entre Marcharid Phulup et l’hommage à Luzel, quarante ans ont passé où elle a vu bien des choses, jusqu’à une milliardaire américaine amie de Le Braz, il n’empêche, elle revendique sa contribution aux œuvres de Luzel!

Anonyme a dit…

MC

Christiane a dit…

Oui, c'est plus clair mais en quoi ces contes vous font-ils penser au cheminement d'un homme hésitant entre croyance et doute ?

Christiane a dit…

Vous dîtes : "La Mort n’est pas la Foi..". Je reviens sur ce paradoxe car la mort pour un croyant est comme une faille entre deux vies. Avec l'idée de la résurrection, elle permettrait de changer de vie, de mourir à soi pour renaître à un autre soi. Mourir ne serait donc pas être anéanti, seulement entrer dans autre chose qui a à voir avec le Temps, l'éternité, l'infini, peut-être Dieu...
Mais il y a un paradoxe. Jésus devient Dieu mais il existe depuis toujours. Il ne serait qu'une parole qui a pris corps. Une parole de l'ancien Texte (la Torah) ? Un pari narcissique du Dieu biblique ?
La croyance, la foi, ne serait-ce pas réduire Dieu seulement à l'acte de croire en lui ?
Moi , je préfère Jacob qui s'est battu contre lui (l'ange) où Job qui ne s'est pas laissé battre sans combattre.
Et puis le Dieu biblique est un peu tyrannique, implacable. Un Dieu pour idolâtre ! Jésus est plus apaisant. Un homme divin.... Tiens c'est un peu de la science-fiction... Un être à la parole paradoxale : "les premiers seront les derniers...."

Et voilà, quand j'échange avec vous ça n'a pas de fin !

Et pendant ce temps l'eau monte près de chez vous. Habitez-vous en étage ? Vos livres sont-ils protégés ? Pouvez-vous demander de l'aide si ça devient dangereux ?

Christiane a dit…

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/l-humour-selon-g-k-chesterton-conservateur-revolutionnaire-anglais-et-roi-du-paradoxe-7475631

Formidable émission ! Eh oui, la foi c'est l'absurde ! Ce Père Brown de GK. Chesterton, un peu lunaire , est épatant ! Vingt minutes de pur bonheur ! Une de mes lectures préférée.

Anonyme a dit…

Ah Jacob! L’Ange ( le Messager, Angelon)n’est pas Dieu, et dans d’autres Bibles , le passage n’y figure pas ou pas sous cette forme. ( Je pense à l’orthodoxe). Je ne vous en veux pas d’y avoir cru, j’y ai cru, mais je me méfie maintenant de ce passage! Pour le reste, c’est l’idée de Marée qui relie vaguement (!)
le Conte de Le Braz à la vie spirituelle. Marée Unique dans le premier, plurielles dans le second…Marée allant de basse à haute chez Le Braz -nous sommes chez un marin- succession de marées basses et hautes chez votre serviteur. Maxime Charles, Recteur légendaire de Montmartre, se récitait chaque jour les preuves qu’il avait de croire en l’existence de Dieu. Je n’en suis pas la, et certains papes ou évêques m’insupportent….

Anonyme a dit…

Pour l’instant, oui, nous en sommes depuis Jean à la Parole (logos) qui prend corps ». Au Commencement était le Verbe… ». MC

Anonyme a dit…

L’eau monte face à chez moi. Cycle de grandes Marées compliqué par la Tempête Herminia. Mais j’ai franchi Rennes…

Anonyme a dit…

Je pense que nous avions déjà discuté de Chesterton? Ou me trompe-je? C’est aussi une de mes lectures favorites….

Anonyme a dit…

MC ( ennuyeux, ces signatures qu’on oublie dans le feu de l’ action!)

Christiane a dit…

Ah, c'est bien, vous écrivez longuement ce qui est peut-être signe que l'inondation ne vous a pas touché.


La marée, oui, c'est un mouvement tellement évident quand nous pensons à Dieu. La personnalité de Jésus est tellement paradoxale comme une logique retournée, d'où mon plaisir cette nuit de retrouver GK. Chesterton. Le rire, l'humour contre la gravité...

Christiane a dit…

Oui, MC, nous avions partagé avec délice les enquêtes du Père Brown. Un sommet du roman policier sous forme d'une suite de nouvelles. Un philosophe détective.
Par contre je m'étais un peu perdue dans deux autres romans de lui, "Un nommé Jeudi" et un autre dont j'ai oublié le titre qui commence par une bataille terrible entre un ange et un démon sur le dôme d'une église.

Christiane a dit…

Là, je ne pouvais pas me tromper !

Christiane a dit…

Tant mieux !

Christiane a dit…

Parfois, j'entre dans l'église Saint Sulpice voir les fresques de Delacroix, surtout celle de la lutte avec l'Ange. Tant de force dans le puissant corps de Jacob face à cet homme mystérieux qui lui barre le chemin... L'Ange... Le combat qui dure toute une nuit se terminera quand l'ange avec sa lance le blessera à la hanche.
Image dans la Bible de ces combats que Dieu impose parfois aux hommes....
Oui, j'y crois . C'est notre expérience, ces luttes épuisantes contre la nuit.... contre ce qui nous sépare d'une espérance insensée.

Christiane a dit…

J'aime bien votre dernières phrase ! Oui, moi aussi je ressens cette impression qu'ils portent à faux...

Christiane a dit…

La plus belle phrase de la Bible... surtout si on la prolonge par le murmure, le souffle. Dieu n'était pas dans l'ouragan...

Christiane a dit…

"La Sphère et la Croix"... Ce n'est pas un ange mais un homme , Michael, je crois, contre Lucifer.

Anonyme a dit…

Deux très beaux.livres comme j’ai dû vous le dire chez quelqu’un dont les Romans ne me convainquent pas toujours …MC

Christiane a dit…

Très drôle !

Anonyme a dit…

L’ inondation qui me touche? Mais je suis dans le train et ai passé les deux caps de Redon et de Rennes! Je retourne à Paris.

Christiane a dit…

Très bonne idée !
Mais je regarde les images de Redon, Rennes... De l'eau partout. Plus d'électricité, plus de chauffage. Le moral doit être en baisse pour tous les sinistrés. Cat fait mal au cœur !

Christiane a dit…

Retour aux trois religions monothéistes qui se disputent l'Origine - pas celle de Gustave Courbet ! -.... la faille.... le vide... l'inconnaissance...
Ah, la parole !

Christiane a dit…

Vous écrivez : "Maxime Charles, Recteur légendaire de Montmartre, se récitait chaque jour les preuves qu’il avait de croire en l'existence de Dieu "
Voilà une curieuse façon de croire puisqu'il n'y a pas de preuve de l'existence de Dieu. S'il y en avait aurait-il eu besoin de croire ? Peut-être faisait-il exister Dieu rien qu'en croyant qu'il avait trouvé des preuves de son existence ? S'il oubliait ces preuves, il devenait athée. C'est très drôle : être athée par oubli.... Voilà un problème qui aurait plu à Chesterton.

Christiane a dit…
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Anonyme a dit…

Maxime Charles était une personnalité qu’on oublie pas. Sans en médire, il était capable de le faire! C’est ce que m’a dit un de ses anciens.! MC

Anonyme a dit…

On doit à Maxime Charles la nomination du Cardinal Lustiger…

Anonyme a dit…

Maintenant , je rejoins pour quelques temps le Scaligerana….

Anonyme a dit…

MC

Christiane a dit…
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Christiane a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Christiane a dit…

Seulement quand sur une même page vous êtes plusieurs à signer "anonyme".

Anonyme a dit…

Le Scaligeriana est formé d’un manuscrit de Scaliger, Théologien très proche du Protestantisme.

Anonyme a dit…

Et on vaut surtout non comme ramas d’Anecdotes comiques ( un Ana)!mais comme radiographie du cerveau d’un Humaniste..,

Anonyme a dit…

MC

Christiane a dit…
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Anonyme a dit…

Je lis Leonardo Padura ”Hérétiques ”.

Christiane a dit…

https://editions-metailie.com/livre/heretiques/
Autour d'un Rembrandt....

MC a dit…

Le titre vous va à ravir! MC

Christiane a dit…

J'aime beaucoup la définition de la notion d'hérétiques donnée au début du roman de Leonardo Padura. Étrange roman en ces premières pages. Très tentant.
En attendant les nouvelles lectures de Soleil vert, ça me va bien.

Anonyme a dit…

Je ne l’ai pas lu ( trop de choses à faire) mais n’en suis pas étonné !

Christiane a dit…

C'est un roman qui me passionne. Merci, MC.