jeudi 7 juin 2018

Les 50 ans de 2001, l'Odyssée de l'espace

Une inclusion de Barry Lyndon dans 2001 ?


A jamais mon film préféré, même si Blade Runner le talonne. Bien sûr, je me suis lassé à la longue du Also Sprach Zarathustra et de sa grosse caisse. Mais depuis la découverte de cette œuvre en 1968 avec mon père dans un cinéma de la Place Clichy à Paris, j' y reviens toujours. Je veux dire par là que je ne cesse de découvrir des choses. Récemment sur le forum ami de Culture SF, on s'interrogeait sur la signification de la fin de 2001. Pourquoi Bowman vieillit-il et renait-il  ? On peut se référer au livre d'Arthur Clarke, mais ce n'est pas une explication cinématographique. Or plus en amont dans le film, l'ordinateur fou HAL endure la même métamorphose. Parvenu au plus haut degré de sophistication au point de tenter d' éliminer et de se substituer à  l'équipage humain, il est désactivé à petit feu par l'astronaute survivant : l'Alzheimer comme châtiment. Son créateur le renvoie au néant. Bowman subit un destin analogue. Tout est cycle, révolution et valse dans 2001. Sur les traces de Prométhée, l'homme oscille entre deux abimes, le noir couleur de l'inconnu et le blanc symbole de la folie.


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