C’est une vieille armoire
pleine de tendresse et de lavande
Par la porte entrouverte
on perçoit encore des voix anciennes
Que le silence absorbe
dans ses sables
Et les craquements de bois
de la cale aux souvenirs
Disparus les serments et
les lèvres
Et les bras qui portaient
le cœur du temps
Et les vies pliées avec
les draps
Sur les étagères odorantes
Je me souviens lorsque
j’étais l’antre du monde
Et que je contenais le
bleu du ciel et de la mer
Heureux comme Dylan Thomas
sous les branches des pommiers
Échangeant de la joie
contre de l’air
JLP
On se pourrait
RépondreSupprimerse croire dans un
On pourrait se croire dans un tableau de
BONNARD..avec un peu d'imagination
Merci !
RépondreSupprimerChez Bonnard je suis sensible aux vues de paysages depuis une fenêtre, donnant une vision intérieur/extérieur que j'essaye de rendre ici.