samedi 21 juin 2025

Le jeune homme, la mort et le temps

Richard Matheson - Le jeune homme, la mort et le temps - Folio SF

 

                                                                                                     


Atteint d’une tumeur cérébrale ne lui laissant que quelques mois de répit, Richard Collier liquide toutes ses affaires et quitte Los Angeles sans but précis.  Il échoue à San Diego dans l'Hôtel Del Coronado, vénérable station balnéaire en bois datant de l’époque victorienne. Séduit par les lieux il découvre dans un petit musée le portrait d’une comédienne disparue il y a une vingtaine d’années dont il tombe instantanément amoureux. Lui vient alors l’idée folle de la rejoindre.

 

Publié en 1971 ce roman du célèbre Richard Matheson présente la double caractéristique d’être à la fois le grand format le moins original - comparativement à Je suis une légende et l’homme qui rétrécit - et le mieux écrit d’un auteur renommé pour ses nouvelles. L’intrigue s’appuie sur les ressorts du romantisme initié par Chateaubriand : désespérance d’une génération et exaltation des passions.

 

Pas de machine temporelle, pas de deus ex machina. Le jeune homme rejoint sa bien-aimée par une forme d’autosuggestion hypnotisante alimentée par la consultation de nombreux livres ou archives de l’hôtel retraçant l’existence de cette Sarah Bernhardt américaine et la découverte fondamentale de la signature d’un R. Collier dans un registre de l’hôtel datant de 1896. On apprend en outre que Richard avait croisé jadis dans son collège la vieille dame. Elle l’avait fixé alors avec intensité. Cet épisode fournit le point de départ du film Somewhere in Time tiré du roman, tourné en 1980 avec Christopher Reeve et Jane Seymour dans les rôles titres.


 

Acteur et spectateur, dans le temps et hors temps, le héros vit quelques heures de bonheur partagé dans une sorte de rêve qui contraste avec la description minutieuse par Matheson des lieux. Elise McKenna, hypnotisée par l’irruption de cet homme annoncée par des chiromanciennes, franchit le pas vers un territoire commun où chacun, entre desserrement du corset victorien et adoption de nouvelles convenances, accorde sa liberté sur celle de l’autre.

  

L’amateur de littérature de genre froncera les sourcils. Mais une romance au pays de la romantasy, pourquoi pas ? Tout le monde au moins pourra s’accorder sur la beauté du titre français affranchi du peu satisfaisant quoique shakespearien Bid time return. Pour ma part cette illustration de l’Eternel retour et des espaces-temps contrariants m’a donné envie de relire certains ouvrages de Christopher Priest. Signalons également dans cette thématique Le voyage de Simon Morley de Jack Finney.


182 commentaires:

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  4. Un petit clin d’œil à « Je suis une Légende » et à « l’Homme qui rétrécit »….

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  9. Richard Collier préparant son voyage temporel consulte un ouvrage dont je ne me rappelle plus l'auteur.Il distingue 3 temps, celui dans lequel nous évoluons, un deuxième analogue a celui du film "premier contact" qui nous offrirait une vison complète de notre existence et un troisième que nous pourrions modifier
    C'est le second que vise Richard.SV

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    2. C'est un très beau roman, très agréable à lire. Il m'a plus intéressé que le film qui a suivi (certainement question de casting).
      La perte de la femme aimée coïncidant au retour involontaire dans le présent est déchirante. Quitter ce passé si difficilement atteint semble irréversible...
      La fin se devine...

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  11. Pas toujours. L’Homme qui rétrécit et Je suis une Légende, montrent le contraire. Dans le cas présent, on peut avoir ce sentiment. A noter que Priestley me semble reprendre Heraclite: « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ». Le temps est donc un et multiple. La métaphore du temps -Rivière en découle directement. MC

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  13. Comme l’écrivait Musset ”L’absence ni le temps ne sont rien quand on aime”.On peut accompagner cette lecture en écoutant Gustav Mahler, symphonie numero 9..

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  15. À propos de Malheur, Gustave, bien se souvenir que sa percée aux USA a eu lieu bien plus tôt que chez nous, grâce à des chefs comme Bernstein, etc. La présence d’une intégrale vinyle est de ce point de vue symptomatique…. MC

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  16. Disons qu’une intégrale Malher autour de 1970 est une chose possible aux US, mais qui relève de la SF dans les mêmes années en Europe!

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  17. Dans le film c’est plutôt la musique de Rachmaninov. C’est vraiment un beau film.Ça donne envie de connaître l’hôtel del Coronado à San Diego.

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  29. C’est un peu le problème des films tirés de Matheson. Parfois le cinéaste en fait trop. D’où la condamnation par l’ auteur de « Je suis une légende » version Charlton Heston, entre autres…L’Homme qui rétrécit, c’est de l’honnête illustration en comparaison , un peu naïve, supervisée par l’auteur…

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  30. « L’Aventure de Madame Muir « , c’est aussi un roman publié chez Phoebus.Et un grand Manckiewicz.

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    1. Un très grand film. Je n'ai pas lu le roman. Il y a ce mystère qui peu à peu les rend indispensables l'un à l'autre. Mais comment rejoindre celui pour lequel il faut traverser cette frontière entre la vie et la mort ? Les acteurs sont prodigieux.

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    2. États-Unis1948
      Scénario : Philip Dunne
      d'après : le roman The Ghost and Mrs. Muir
      de : R.A. Dick
      Image : Charles Lang
      Montage : Dorothy Spencer
      Musique : Bernard Herrmann
      Producteur(s) : Fred Kohlmar
      Production : Twentieth Century Fox
      Interprétation : Gene Tierney (Lucy Muir), Rex Harrison (capitaine Gregg), George Sanders (Miles Fairley), Edna Best (Martha), Vanessa Brown (Anna adulte), Natalie Wood (Anna enfant), Anna Lee (Mrs Fairley)
      Durée : 1h44

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  33. Je crains qu’Anatem de Neal Stephenson ne finisse dans une armoire à livres, et ce ne sera pas un cadeau pour qui le trouvera…

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  34. SF de couvent dans le sens où tout y commence, religions synthétisées mais non pertinentes sous la forme choisie . Ex qu’est ce qu’un culte bazien? Beaucoup de bla-bla façon remplissage, longueur infinie de l’intrigue , pas si complexe pourtant , c’est à désespérer!

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  35. Cher soleil,
    toi que j'ai croisé parmi les cafards moribonds, tu entretiens encore cette lueur essentielle qui fait que les esprits se rencontrent.
    Il y a peu je lisais Nayler et depuis hier je voyage avec Finney.
    Quelle coïncidence étonnante pour moi qui n'ai jamais crû en grand chose sinon en l'émotion brute d'une intelligence naturelle.
    Longue vie au soleil malgré le destin qu'on lui prédit.
    Slicte

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  37. Merci Slicte.
    Quelques insectes rodent encore dans le coin.
    Longue vie et prospérité.
    SV

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  39. C'est toujours comme cela, quand je rédige une fiche de lecture. Quelque temps après me viennnent d'autres observations. Ainsi j'évoquais Priest. Je ne pensais pas à "Le Glamour" chroniqué dans le blog. Et pourtant (je me cite pardon) : "Or ce terme explique l’écrivain anglais est issu d’un vieux mot écossais glammer. Un glammer est un sortilège qu’utilisait une jeune fille pour dissimuler la beauté de son fiancé aux autres prétendants."
    C'est bien cela ce dont il s'agit, un amour invisible parce que éphémère, noyé dans le temps,connu du seul imprésario de l'actrice, dernier témoin et victime du naufrage du Lusitania ...

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  42. Eh oui, le Glamour…Au demeurant pas mauvais roman, mais on pouvait songer aussi aux Chroniques des Archipels -le titre exact m’echappe— ou même à l’ Adjacent…. MC

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  44. Aucun rapport avec Robinson Crusoe ! MC

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  45. Oui, il y a aussi ce côté brouillon chez Matheson. Reste que les idées sont bonnes, et qu’on y revient
    MC

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  46. En prolongement des réflexions sur Madame Muir, Peter Ibbetson de Georges du. Maurier, que les surréalistes aimèrent beaucoup ( le. Livre et le film!). MC

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  55. Je crois que c’est Henry Royce qui disait que, si d’aventure l’usine produisait une Rolls de médiocre qualité, « le portier ne la laisserait pas sortir de l’usine! » . Le mot est connu dans les pays anglo-saxons…

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    2. Oui, j'avais mis en lien ces voitures extraordinairement belles que l'on voit dans Gatsby le magnifique.
      Des Rolls de ce temps aux lignes élégantes mises en valeur par le fait qu'à l'époque peu de voitures sillonnaient les routes. Il y avait une harmonie entre les costumes, les bijoux, les voitures, les objets, les intérieurs, les meubles. 1920, Les Années folles où oublier une guerre avant de se précipiter dans celle qui allait suivre.

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  56. C’est exact, « d’autres vies sont possibles ». C’est même un des principes de la SF…. MC

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    1. Alors, j'ai choisi le bon blog !

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    3. D'autres vies sont possibles, oui, par le souci de ces écrivains dont celle, rêvée, parfois plus prenante que le réel. Cela est propice au dédoublement psychologique des personnages.

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  57. Sam Wasterton... mais à quel age? MC

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  60. Oui, il a vieilli et muri pour New York District!

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  63. Oh c’était soporifique! Que n’avez-vous regardé les Aventures de Mrs Peregrine Fisher!

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    2. J'ai regardé quelques épisodes très agréables. Des enquêtes soft qui permettent de s'attacher à l'ambiance encore une fois 1920. ... Élégance, intelligence, sens de l'observation, espièglerie, indépendance, un beau personnage.

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  65. On a pas détesté Simulacres, de K Dick.( 1964) . En voici un petit compte-rendu. Nous sommes au vingt troisième siècle, et l’ Allemagne est devenu le 53 eme état des USA. Le Cartel Krap ( Krupp?) lui fournit des Présidents, lesquels, pour » le bien du peuple » qui l’ignore, sont de parfaits robots. Ce cartel connaît beaucoup de choses, aussi la Présidente , une sorte de Jackie Kennedy dont l’âge oscille entre 20 ans pour le bon peuple , et quatre-vingt dix, , Nicole Thibaudeau, envisage-t-elle de le faire liquider par un peloton nazi recruté en 1944 via une machine à remonter le temps. Le projet est abandonné, mais ce clash des âges renvoie aux images de la Bonne et de la Mauvaise Mère, qui sont exploitées dans le Roman. A ce titre, il n’est pas indifférent que ce soit précisément dans un monde où la Psychanalyse vient d’être interdite par le puissant lobby pharmaceutique allemand que la partie commence. Puis Nicole botte en touche en négociant la « construction », si j’ose dire, du prochain Président avec une autre entreprise, plus petite, plus humaine, mais déjà infiltrée par un représentant de Krap. Dans la guerre au couteau qui suit tombent les simulacres mis en place pour le bon peuple . Les Machines à Presse ( des crieurs robotisés ?) crient que le président officiellement « mourant « est un robot, et Nicole, une actrice, la quatrième chargée du rôle ! ( le Président a tout de même duré cinquante ans!) Celle-ci aura la vie sauve, grâce à un pianiste russe capable de télékinésie, et très fortement névrosé, dernier client du psychanalyste Egon Superb. Le Cartel sera détruit par l’armée, Nicole , exilée dans une Californie radioactive et peuplée de néandertaliens. Le roman finit dans une atmosphère de guerre civile. Il faudrait dire un mot des portraits d’américains middle et lower class reliés à l’intrigue principale. Leur ordinaire est de demeurer dans la résidence Abraham Lincoln, de bûcher leur Relpol. ( religion et politique, sorte d’examen d’ histoire, destinéà asseoir le pouvoir de Nicole, qui règne par la télévision.; si vous le ratez, vous quittez l’immeuble! ) De ce point de vue, est bien venue parmi d’autres la prière parodique adressée à Nicole par les colocataires à leur réunion, , ou le Numéro catastrophe des joueurs de cruche ( ça existe vraiment! ) à la Maison Blanche…À évoquer aussi le regard sur les Allemands. Il est ambivalent. D’une part Nicole négocie avec Goering pour sauver «  six millions de juifs, ce qui ne donne rien, d’autre part, le même Goering connaît une double mort, suicide à Nuremberg et fusille à la Maison Blanche!. ( Deux précautions valent mieux qu’une!) . Mais, même si Krap est détruit, il a fourni à l’ Amérique un système politique qui a duré. En ce sens, le 23 eme siècle regarde le 20 eme via la Machine à remonter le Temps, et les Allemands apparaissent a K Dick comme les vainqueurs ici provisoires de la paix. Plus tard, viendra dans le même sens le Maître du Haut Château pour renforcer la démonstration. En attendant, ce roman se lit bien… MC

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  69. Ne pas confondre Miss Peregrine et l’autre! Rien à voir ici avec Burton! MC

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  75. Sympa tout de même quand on n’en voit qu’un, ce qui est mon cas…La remarque sur New York District, que vous relevâtes, visait …Sam Wasterton, devenu dans ce feuilleton un Procureur mûr et parfois irascible…. MC

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  76. La méridienne de Marghanita Laski. C’est un peu le même genre de voyage dans le temps que Matheson.

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  78. Non, mes volets sont bien ouverts devant une mer qui descend…. MC

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  84. « Vraiment, MC , voud n’avez rien de plus gai dans votre besace? ». . Le doute me point. Suis-je censé avoir une responsabilité dans le choix personnel de Margarita Lashi, que je n’ai jamais lue, ce qui ne vous empêche pas de m’en remercier…

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  85. Laski! Ah , je vois, ce doit être notre Libraire Anonyme! Mais non , ce n’est pas moi! Bien à vous. MC

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  87. Et oui cette canicule est tragique. On a fait fi des cris d’alarmes des défenseurs de l’écologie,parmi eux de nombreux auteurs SF. C’est tragique !

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  89. « la canicule tragique » , ce n’est pas moi non plus! MC

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    1. A noter que les églises peuvent être des îlots de fraîcheur par ces canicules. 🙂 Et ce n’est pas une bienheureuse ironie.

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  91. Marseille, ce peut être épouvantable. J’y ai une cousine et j’y suis allé il y a deux ans.. Ici, il ne fait pas toujours moins chaud qu’à Paris, mais l’Ocean est la.., LC

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  93. Ici , c’est plutôt frais aujourd’hui! Place exprès une boîte aux lettres amovible pour recevoir sans encombre les deux volumes de « La Ste Messe défendue contre les Erreurs Sacramentaires « du Père Richeome, Arras, 1601, Les volumes ont été reçus.Le premier qui parle de SF, je le dévore…

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  94. Disons début XVIIeme. Parce que Richeome est un grand styliste , surnommé en son temps le Ciceron Français. Parce que c’est un tir de barrage, pas idiot , contre l’ouvrage de Duplessis-Mornay. Anatomie de la Messe, parce qu’enfin c’est très représentatif de la période post Édit de Nantes, auquel j’ai la faiblesse de m’intéresser. ( Il n’y a pas que moi. Cf Bernard Cottret!) Bien à vous. MC

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  95. Pour les « Erreurs sacramentaires », comprendre la conception protestante de la Messe, et il est de fait que l’ouvrage de Duplessis a été écrit pour maintenir la tension interne du « petit troupeau, » si exposé par l’ Édit..,

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  97. Je pensais que vous me diriez que le sacrifice Christique en fait peut- être partie…. MC

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  98. "Voici l'homme" de Michael Moorcock pour votre discussion. SV

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  99. Merci, j'avais beaucoup aimé ce roman de Matheson. Comme tout ce qu'il écrit. Par contre, j'ai calé peu avant la fin du voyage de Simon Morley de Jack Finney. Je l'ai lu trop âgé. Il faudrait que je monte sur une mobylette quantique, et que je le relise après avoir reculé jusqu'en 1977.

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  100. "Par contre, j'ai calé peu avant la fin du voyage de Simon Morley de Jack Finney. "
    J'hésite aussi à le lire. Merci de ta visite !

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  101. ( très protestante, cette négation de la transsubstantiation ! Vous n’aimez pas «  le Dieu de Pâte « , comme on disait jadis!). MC

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  102. La mienne est partie dans l’année du Covid, sans que ce soit lié, et a eu huit fervents qu’elle aimait bien, et un Prêtre tout à fait décent. Rien à reprocher.

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  103. Il me semble que Maurice Leblanc, dans le méconnu les Ttois Yeux , met en scène le Christ, entre autres. À vérifier .

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  104. J’ai pourtant entendu quelqu’un de prestigieux et d’obédience protestante dire devant ses élèves , après un enterrement qui l’avait bouleversé au point d’arriver très en retard à son séminaire , « et je comprends les catholiques. Car chez eux le corps est la, le corps est la.,, ». Et ce n’est pas particulièrement un faible d’esprit..,

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  105. Merci pour les Trois Yeux. MC

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  106. Marc, si mon coeur flanche, vous serez mon Bossuet. SV

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  107. Non , car je n’y allais plus si souvent .L’adieu à la dépouille s’est passé à l’ Église, au son du De Profundis de Delalande. Puis au Cimetière, avec une chanson de Patrick Fiori qu’elle avait apprise. Vous reconnaîtrez là les choix (un brin antagonistes) de l’entourage. Pas de discours autre que celui de ma sœur, à l’église, excellent d’ailleurs. Moi je ne pouvais pas. MC
    ( SV, pouvez-vous supprimer des lecture ce message ? Merci.)

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  108. Merci SV , mais cela me semble un peu écrasant comme rôle! MC

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  109. Curieux roman moorcockien! Presque un Tolèdoh Jeshua!

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  110. Curieux roman Moorcockien. Presque un Toledoh Jesuah! Et le prix Nebula en plus!

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  111. On peut en effet dire les choses comme ça. Ah la manie de l’effacement…. MC

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  112. Toledoh. jesuah; texte très hostile au Christ, d’origine juive, ou Le Christ est un Batard issu de Marie et d’un légionnaire romain, etc. Texte déterré par Voltaire, dont il existe aujourd’hui des éditions plus scientifiques. Cf chez Verdier, » l’ Évangile du Ghetto ». MC

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  113. Je parlais de Moorcock pour le Toledo Jesuah, pas de vous.Toutefois, il faudrait être cohérente. D’un côté vous condamnez ces histoires « trop belles pour être vraies » et de l’autre, vous maintenez le Christ «  qu’on n’aurait pas pu inventer ». C’est l’un ou l’autre. Jung ne dirait peut-être pas ce que vous dites de Dieu comme « point abstrait ». Il est vrai que ces références sont autres. Pour l’icône de Roublev, je suis heureux qu’elle vous touche. Bien à vous. MC

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  114. Ouf, c’est passé !

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  115. Mais ses six Sermons aux Morts très difficiles!

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  116. Ce n’est pas moi qui ai écrit ça ! MC

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  117. Je proposerais pour ECG Éric Carl Gustav, hélas ce premier prénom’ ne figure pas dans la bio de Jung ! Quant à parler de texte «  désastreux « , non! Attendons que l’Oracle s’explique…. MC

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  119. Non , j’avais compris aussi cela.Mais vous admettez au moins implicitement la précision du récit évangélique quand vous dites que sa parole porte juste! Au chapitre Sandesque, Laura va reparaître dans une édition luxueuse chez FMR. ( Source; Gazette de Drouot) avec d’autres titres, mais c’est le seul de Sand. Bien à vous. MC

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  120. Relisez aussi, à la fin du Livre Rouge , les très gnostiques discours aux morts, recueillis en appendice après avoir erré dans l’œuvre de Jung, qui les a d’ abord publié sous le nom de Basilide, authentique gnostique…

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  121. J’en avais parlé plus haut, mais je me fais la réflexion que ce n’est peut-être pas passé. Quoi qu’il en soit , j’en parlais parce que « Laura « peut se lire comme une obscure prémonition de Voyage au Centre de la Terre et que c’est un roman oniriquement chargé, Une édition chez Nizet qu’ils ont peut être encore en stock à St Genouph. Bien à vous. MC

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  122. Maurice Sand a tout de même fait de belles choses ! Pour Jung , je suis passé aussi par le livre de Françoise Bonardel, Jung et la Gnose? Ou quelque chose comme ça, et le Livre de Marie-Louise Von Franz: « Les Mythes de la Creation ». qui donnent une idée des centres d’intérêt Junguiens chez une fervente disciple. Je le termine en ce moment.Cela plus le Livre Rouge, de manière très mesurée. Tout cela explique l’intérêt du patron pour la Gnose,du moins me semble-t-il.

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  128. L'apocalypse selon Trump ou Poutine pour changer ...sv

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  129. Hélas !Nous sommes mal partis....

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  131. Pour le premier paragraphe de 17h 16, c’est du pur Jung. Ces mêmes. considérations sont développées aussi par sa disciple, Marie Louise von Frantz, in « Les mythes de la Création », en rapport avec des récits très variés de Genese et d’ Alchimie. ( Je le termine actuellement).

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  132. Le St Esprit n’est pas nommé en effet chez Hugo , et pourtant, il frappe Barrabas dans Ténèbres : » Quelque chose qu’on vit plus tard sur d’autres fronts ». L’allusion à la Pentecôte est évidente, même s’il y a inversion de la charge ( c’est un bandit qui parle!) et du contexte, Barrabas précurseur des apôtres ?

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  133. Dieu et le Mal. Jung est très influencé par la cosmologie gnostique ou s’opposent souvent un bon et un mauvais Dieu. Le Dieu biblique ne connaît pas ses oppositions la, mais c’est un archétype. Et pour Jung l’archétype évolue avec la conscience de ceux qui lui sont soumis. On passe donc du Dieu Mosaïque, très directif, à un Dieu éprouvant , opposé , c’est une des rares fois, au Shatan.En ce sens l’inclusion du Mal en Dieu traduit au moins l’intégration d’une mystique de l’épreuve. Dieu peut paraître ne pas être juste.,,

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  134. Apocalypse signifie Révélation. Sur la Femme principe féminin et Jérusalem Céleste, chez Jung consulter aussi Marie Louise von Frantz, op cit.

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  135. La prophétie atomique m’intéresse peu. C’est du Jung en service commandé. Mieux vaut lire son livre sur les Soucouoes Volantes, excellent par ailleurs! MC

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  136. Sur la wJerusalem céleste comme figure alchimique, cf Frantz, op cit, et Jung.

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  137. Mais c’est très sérieux !!! Non sans humour parfois, mais c’est globalement serieux. Le livre s’étire tout de même pour sa composition de 1953 à 1960…

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  138. Mais c’est sérieux! Cela s’appelle tout de même un Mythe Moderne. Une antique édition en poche, ou un retirage à la Fontaine de Pierre. MC

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  139. Ah , l’Apocalypse est haineuse?!

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  140. Je vous signale qu’il y en a plusieurs, dont celle de Daniel… la nôtre en procède un peu, mais la force des images johanniques est remarquable , et cela donne le chef d’œuvre qu’est la Tapisserie d’ Angers. MC

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  141. Ce qui est très intéressant dans le roman de Matheson c'est le personnage féminin. Cette femme qui elle ne se déplace pas dans le temps est toute attente . Ses premiers mots : C'est vous ?
    Une chose est d'aller à la rencontre de l'autre par l'autosuggestion, une autre est cette intuition que quelqu'un va venir, d'essentiel.
    C'est le Yin et le Yang, une harmonie parfaite qui, parce qu'elle est parfaite, ne peut se concrétiser autrement que par un frôlement du réel et de l'irréel . Ils doivent rester deux, être séparés, ne pas se confondre. Le Temps est le médiateur.

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  142. C'est un très beau roman, très agréable à lire. Il m'a plus intéressé que le film qui a suivi (certainement question de casting).
    La perte de la femme aimée coïncidant au retour involontaire dans le présent est déchirante. Quitter ce passé si difficilement atteint semble irréversible...

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  143. Balzac dans "La Peau de Chagrin", évoquait cette pièce de cuir ayant le pouvoir d'exaucer les vœux de son possesseur en se rétrécissant à chaque désir comblé. Ainsi mon désir se comble au fur et à mesure que disparaissent les commentaires d'un auteur qui inscrivit d'autres mots, ici..
    La peau de cet espace-commentaire rétrécit de jour en jour. C'est très agréable. C'est comme si le passé s'endormait, devenait brume, esquisse, puis disparaissait.
    Vous êtes très fort , Soleil vert.

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